Environ 50 policiers se sont rassemblés à Cergy au lendemain de la condamnation de deux de leurs collègues pour violences aggravées. Ils dénoncent leur parole mise en doute par la justice.
La nuit des faits, vers 2 heures, avenue du Ponceau à Cergy, la voiture de la Bac s’arrête à hauteur d’un groupe d’étudiants dont l’un tient un joint à la main. Deux policiers contrôlent le jeune de 22 ans. L’un d’eux fait une palpation de sécurité.
L’individu frappe un policier
Les policiers décident alors d’interpeller le délinquant. L’individu s’y oppose et donne une gifle à un fonctionnaire de police. Ils le menottent difficilement avant de le faire monter dans la voiture pour le ramener au commissariat.
Le tribunal condamne les deux policiers
« L’étudiant dit qu’il a été roué de coups, dans la voiture, au commissariat, et il n’a que trois jours d’incapacité ? » s’interroge un fonctionnaire. « L’étudiant reconnaît la rébellion et la possession de produits stupéfiants, et il n’y a pas de procédure contre lui ? » demande un autre. « Chaque personne interpellée peut alors dénoncer un contrôle, porter plainte. On peut se retrouver devant le tribunal à chaque intervention alors que nous prenons des risques tous les jours. »
Les deux policiers condamnés mardi ont été également reçus par le directeur. Ayant fait appel de la décision du tribunal, qui est suspensif, ils n’ont pas fait l’objet d’une sanction administrative.
3 Comments
Enrico Frank
16 mai 2019 at 22 h 48 minLa justice est décidément aveugle. A quand des juges immergés pour qu’il comprennent enfin.
GIARD
16 mai 2019 at 22 h 32 minscandaleux une fois de plus
talmard yvette
16 mai 2019 at 18 h 30 minC’est le monde a l’envers en France soutiens aux gendarmes policiers pompiers et vive la racaille qui va bientôt gouverner notre peuple ils ont toujours raison